Installation solaire photovoltaïque en surimposition : quel en est l’intérêt ?

 

10 raisons pour lesquelles il est préférable de réaliser une installation solaire photovoltaïque en surimposition :

 

L’intégration au bâti était la norme depuis un certain nombre d’années. Ce type de pose permettait de bénéficier du meilleur tarif de revente de l’électricité produite à partir des panneaux photovoltaïques.

Ce constat n’est aujourd’hui plus vrai ! L’état supprime peu à peu la prime liée à l’intégration au bâti des panneaux solaires photovoltaïques.

 

Dans le cas de l’autoconsommation de l’électricité produite par les panneaux photovoltaïques, la question ne se pose pas. Le type d’installation ne conditionne en rien la rentabilité du projet, c’est même l’inverse qui est constaté grâce aux avantages techniques de la surimposition décrites ci-après :

 

  1.  Il n’existe aucune obligation concernant l’intégration du PV au niveau de la loi

o Aucune loi ou règlement technique (français/européen) n’oblige à l’intégration.

o La problématique « intégration ou surimposition » n’existe pas dans le cas des panneaux solaires thermiques (voir § 4 ci-après).

  1. La surimposition n’est aucunement interdite

o Mis à part quelques situations de restrictions urbanistiques exceptionnelles, il est tout à fait possible d’installer des panneaux photovoltaïques en surimposition sur son toit, et de bénéficier d’un contrat d’achat par EDF-OA.

o L’Arrêté du 19/12/2014 précise qu’on ne peut s’opposer à un type d’équipement favorisant la performance environnementale des constructions.

  1. Les PLU ne peuvent imposer l’intégration

o Les PLU en cours de constitution ou de révision en France doivent prendre en compte l’engagement national pour l’environnement de 2012. Ils doivent également favoriser les énergies renouvelables. Ces points sont en contradiction avec une obligation d’intégration incluse dans certains PLU qui, au contraire, pénalise les projets innovants d’énergie renouvelable solaire. http://gppep.org/node/109

  1. L’esthétique entre des panneaux intégrés ou surimposés est identique

o Seule 1 personne sur 10 différencie les panneaux photovoltaïques intégrés par rapport à des panneaux surimposés2.

o Une grande installation en surimposition a exactement le même aspect général que si elle était intégrée.

o Les panneaux thermiques, bien plus épais et imposants que les photovoltaïques, sont quasiment toujours posés en surimposition. Ils n’ont même pas l’obligation d’être positionnés dans le plan de la toiture !

o En dehors des sites et espaces protégés contrôlés par les « A.B.F. » (Architectes des Bâtiments de France), l’intégration en toiture est totalement injustifiée.

 

Installation de 8 panneaux en surimposition d’une toiture tuile à Saint Viance (19)

  1. La surimposition évite les défauts d’étanchéité et les dégâts des eaux, et limite certains risques d’incendie  

o L’intégration, hormis sur les bâtiments neufs, entraine la création d’un « trou d’étanchéité » aux raccords entre panneaux et tuiles (ou ardoises,…). Elle oblige à des manipulations nombreuses pour détruire la toiture existante qui assurait en toute sécurité la mise hors d’eau du bâtiment.

o L’installation des panneaux en intégration implique la perte de garantie décennale sur la toiture existante et elle est la source de nombreux litiges avec les assurances en cas de sinistre.

o Dans le cas de la surimposition, la toiture d’origine et sa garantie sont conservées.

o En cas de défaut électrique accidentel et de surtension au niveau d’un module, il peut se produire un échauffement intense dans un boîtier de connexion.
 Avec une intégration en toiture, l’échauffement sera directement transmis à la charpente, pouvant provoquer des incendies dans de rares (mais malheureusement déjà trop nombreux) cas. 
Si le module est surimposé, les tuiles ou les ardoises isolent de la charpente ce boîtier, qui reste extérieur à l’enveloppe de la maison.

  1. La surimposition a un moindre coût pour la collectivité et le citoyen

o La pose en surimposition évite les surcoûts liés à l’intégration, qui entraîne :

  • Ajout de matériel spécifique d’étanchéité
  • Main-d’œuvre supplémentaire (retrait des tuiles, réfection de l’étanchéité,…)
  • Assurance décennale obligatoire pour l’installateur (dont les coûts ont augmenté suite aux nombreux sinistres liés à l’intégration).
  1. L’intégration entraîne une aberration écologique et financière avec la destruction d’une toiture existante et en bon état

o Sur un bâtiment récent, il est illogique de détruire une toiture parfaitement fonctionnelle, qui a toujours rempli son rôle et peut le remplir pendant des décennies, pour la remplacer artificiellement par les modules photovoltaïques.

o La destruction de la toiture génère des déchets que la collectivité doit gérer et éliminer.

o Cette destruction injustifiée de matériaux en bon état va à l’encontre de tous les principes écologiques.

 

  1. L’intégration rend difficile la maintenance ou la réparation de l’installation

o Si les panneaux sont intégrés dans la toiture, il sera beaucoup plus complexe:

  • De les démonter pour les changer,
  • De vérifier les connexions électriques pour éviter tout risque d’incendie.
  • De trouver, en cas de défaillance, un panneau de taille exactement identique (les modèles se renouvellent tous les ans et les panneaux sont faits pour rester plus de 30 ans sur les toits).

o Lors des opérations de maintenances, le bâtiment perdra sa couverture et sera soumis aux intempéries !

  1. L’intégration diminue les performances des panneaux photovoltaïques

o Du fait de leur intégration à la toiture, les panneaux sont moins bien refroidis, par manque d’aération. Or le rendement des panneaux diminue avec la chaleur. Pour des caractéristiques identiques, une installation en intégré produira moins d’électricité qu’une installation en surimposé !

o Cette chaleur excessive accélère le vieillissement de l’ensemble des éléments de l’installation.

  1. La France est le seul pays au monde à promouvoir l’intégration des panneaux photovoltaïques

o Les pays producteurs les plus importants, en Europe (Allemagne, Italie,…) ou dans le reste du monde (Japon, États-Unis,…) n’ont jamais favorisé l’intégration, privilégiant au contraire des solutions plus simples et plus fiables.